Troubadours, faites rugir les trompettes, les tambours et autres conneries folkloriques.
En ce vendredi sein, vos yeux détendus n'auront sans doute pas le temps de lire ces quelques envolées d'un lyrisme pour le moins hasardeux voire douteux.
C'est donc dans l'indifférence et l'obligation la moins totale que je me vois contraint de vous livrer un peu de moi. Rassurez vous, je n’ôterai en aucun cas quelconque habit, même si je sens déjà monter les vapeurs d'une gente féminine déstabilisée, troublée par la vergve de votre serviteur !
Je n'irai donc pas par quatre chemins qui, de surcroît, devrait tous mener au Rhum.
Je naquis donc un certain jour d'une certaine semaine d'un mois certain d'une année douteuse dans un dortoir lugubre d'une ville qui l'était tout autant.
Mon père, inconnu mais alcoolique avait eu la merveille idée un beau matin, de réunir tous ses amis, tous aussi anonymes que lui. Cette réunion tourna assez vite en orgie, inutile de préciser que cela se passait à Rome. A cette époque, les dames de petite vertu étaient pour le moins omniprésentes si bien que chaque couché de soleil s'accompagnait de son inévitable branlée collective. C'est ainsi qu'un soir, profitant d'une ouverture, mon anonyme de futur ex père eu l'idée lumineuse de planter sa graine en labourant (oui mon enfant !).
9 mois plus tard, je naquis donc. Juste après les miens, les premiers mots de ma génitrice furent, ne le cachons pas, très déroutants. Se remémorant les instants romains, qui va toujours très bien cela dit en passant, cette avant dernière* (vous suivez toujours?) s'exclama d'une voix haletante et saccadée : Heureusement qu'il n’aboie pas.
C'est ainsi, à quelques détails près, omis par inadvertance volontaire, que 23 printemps, hivers, automnes et étés plus tard, je vous rédige ce passage de l'oeuvre ridicule qu'est ma vie.
ps: la batterie c'est cool.En ce vendredi sein, vos yeux détendus n'auront sans doute pas le temps de lire ces quelques envolées d'un lyrisme pour le moins hasardeux voire douteux.
C'est donc dans l'indifférence et l'obligation la moins totale que je me vois contraint de vous livrer un peu de moi. Rassurez vous, je n’ôterai en aucun cas quelconque habit, même si je sens déjà monter les vapeurs d'une gente féminine déstabilisée, troublée par la vergve de votre serviteur !
Je n'irai donc pas par quatre chemins qui, de surcroît, devrait tous mener au Rhum.
Je naquis donc un certain jour d'une certaine semaine d'un mois certain d'une année douteuse dans un dortoir lugubre d'une ville qui l'était tout autant.
Mon père, inconnu mais alcoolique avait eu la merveille idée un beau matin, de réunir tous ses amis, tous aussi anonymes que lui. Cette réunion tourna assez vite en orgie, inutile de préciser que cela se passait à Rome. A cette époque, les dames de petite vertu étaient pour le moins omniprésentes si bien que chaque couché de soleil s'accompagnait de son inévitable branlée collective. C'est ainsi qu'un soir, profitant d'une ouverture, mon anonyme de futur ex père eu l'idée lumineuse de planter sa graine en labourant (oui mon enfant !).
9 mois plus tard, je naquis donc. Juste après les miens, les premiers mots de ma génitrice furent, ne le cachons pas, très déroutants. Se remémorant les instants romains, qui va toujours très bien cela dit en passant, cette avant dernière* (vous suivez toujours?) s'exclama d'une voix haletante et saccadée : Heureusement qu'il n’aboie pas.
C'est ainsi, à quelques détails près, omis par inadvertance volontaire, que 23 printemps, hivers, automnes et étés plus tard, je vous rédige ce passage de l'oeuvre ridicule qu'est ma vie.