Utilisation de boucles et déontologie ?!?!
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Utilisation de boucles et déontologie ?!?!
Je me présente, mon nom est candide et je vie dans le monde d'Alice au pays des merveilles. Au merveille, donc, je découvre que les séquenceurs offrent un nombre infini de boucles d'instruments de tout sorte pour la "composition" ou plutôt "l'assemblage dans le but de faire un morceau" selon l'utilisation que l'on va en faire.
J'aimerai donc savoir, justement, ce que vous vous pensez de l'utilisation des boucles, de manière brute ou bien qu'elle soient éditées et retriturées à bloc dans un morceau... voyez vous cela comme un formidable outil d'aide à la création ou comme une infâme hérésie ?
(edit taz rehabilitation v3)
J'aimerai donc savoir, justement, ce que vous vous pensez de l'utilisation des boucles, de manière brute ou bien qu'elle soient éditées et retriturées à bloc dans un morceau... voyez vous cela comme un formidable outil d'aide à la création ou comme une infâme hérésie ?
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- soft
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boucles d'or
c'est un super outil, l'hérésie est du monde du dogme; la facilité apparente de la boucle a conduit entr-autres à ce fibrome qu'est la dance music que n'importe quel geek branché sur son electribe ou sa MC 909 se croira obligé d'accoucher;
ne pas amalgamer séquence et échantillon
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" the surest sign that intelligent life exists elsewhere in the universe is that none of it has tried to contact us"
- soft
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boucle là
ben woui; ce que produit un navet sans talent est toujours regrettable; enchaîner les séquences de quatre temps passées dans des filtres random en empilant des parties sans intérêt et des effets débiles est le pain quotidien de milliers de technoïdes indigents;=M.T= a écrit :Donc pour toi soft ça dépend de l'utilisation qu'on en fait alors ?
Quelle différence y a t'il entre une séquence et un échantillon ??
on en trouve de plus rusés, heureusement; le carré des braves;
un échantillon est une séquence qui a réussi
s'amuser à mixer Wasis Diop avec les percus du "kamkars ensemble" pour faire bêler ce cher Breton de Erik Marchand, un truc que j'ai fait en 95, c'est quand même bien sympa;
plus sérieusement : une séquence est une suite de sons réalisée en midi en déclenchant les instruments d'un modhülle multitimbral (le plus souvent) ou d'un échantillonneur; on peut bien sur la boucler à l'aide d'un séquenceur;
un échantillon est la capture audio numérique d'un extrait de morceau enregistré ou d'un son naturel, et son retaillage (sculptation) par le biais d'un éditeur d'échantillons (wavelab, Cool edit, etc) on peut bien sur le boucler (james Brown se retourne dans sa tombe!) à l'aide de la fonction repeat ou "loop"
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Re: boucle là
soft a écrit : ben woui; ce que produit un navet sans talent est toujours regrettable; enchaîner les séquences de quatre temps passées dans des filtres random en empilant des parties sans intérêt et des effets débiles est le pain quotidien de milliers de technoïdes indigents;
un échantillon est la capture audio numérique d'un extrait de morceau enregistré ou d'un son naturel, et son retaillage (sculptation) par le biais d'un éditeur d'échantillons (wavelab, Cool edit, etc) on peut bien sur le boucler (james Brown se retourne dans sa tombe!) à l'aide de la fonction repeat ou "loop"
En fait je pense surtout à toutes les banques de samples et de plug qu'on trouve dans Logic par exemple... ce qui te donne un studio virtuel ou tu dis à Monsieur le bassite " vas-y lache-toi... Pas mal ça ! Tu m'en mettra 12 mesures...viens voir monsieur le batteur ? Non ça c'est c'est nul, essaye autre chose, ah oué ça c'est cool go ! " Puis tu rajoutes tes cuivres, ton shaker, ton orchestre symphonique, une pincée "pow pow pow" de et hop là ça groove la cacahouète dans ta chambre de bonne, youpi !!! Je trouve ça à la fois frustrant, dépossédant et en même temps j'y passerai des heures jusqu'à même en devenir autiste et finir dans une émission de Reseroir prod...
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Je ne suis pas réceptif à l'automatisation, en musique, alors évidemment... je suis réfractaire à tout ce qui ressemble de près ou de loin à une boucle ; mais chacun voit midi à sa porte et c'est tant mieux ! La sensibilité est une horloge dont les aiguilles n'indiquent jamais qu' un temps de l'âme...
Merci ellipse, j'attendais justement ta réponse (et m'attendais un peu à celle-ci d'ailleurs )
Mais justement, à partir du moment où la boucle est à l'origine, par ex, un sample de 8 mesures de drum enregistré par un musicien en studio (c'est le cas ds Logic) que l'on va retoucher sur chaque pattern pour le faire "vivre", ne peut-on as voir ici comme une relation musicien(le sample)/chef d'orchestre(celui qui retouche le patern) ????
Alors oui vous me direz pourquoi ne pas jouer le tout directement ??? Certes, question de possibilités, mais quelque part n'est-ce pas seulement l'outil qui change....
Mais justement, à partir du moment où la boucle est à l'origine, par ex, un sample de 8 mesures de drum enregistré par un musicien en studio (c'est le cas ds Logic) que l'on va retoucher sur chaque pattern pour le faire "vivre", ne peut-on as voir ici comme une relation musicien(le sample)/chef d'orchestre(celui qui retouche le patern) ????
Alors oui vous me direz pourquoi ne pas jouer le tout directement ??? Certes, question de possibilités, mais quelque part n'est-ce pas seulement l'outil qui change....
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- ellipse
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Si, bien sûr ; et ce sample "vivra" à sa façon, selon comme l'on décidera de son sort. Néanmoins, c'est une vie à laquelle je ne suis pas réceptif. Je respecte évidemment le travail de celui qui présidera à ces transformations... mais pour ma part, l'élan originaire, l'enregistrement par le musicien, n'est qu'en ce qu'il est définitivement déformé... son expression pure a disparu : son histoire est lointaine, elle ne subsiste qu'en bribes de ce à quoi on l'a faite advenir ; c'est là tout mon manque de réceptivité à cette métamorphose : la nature cède à la sophistication, elle devient artificielle et s'effondre sur elle-même.=M.T= a écrit : Mais justement, à partir du moment où la boucle est à l'origine, par ex, un sample de 8 mesures de drum enregistré par un musicien en studio (c'est le cas ds Logic) que l'on va retoucher sur chaque pattern pour le faire "vivre", ne peut-on as voir ici comme une relation musicien(le sample)/chef d'orchestre(celui qui retouche le patern) ????
Tu vas dire que tout cela n'est somme toute, pas bien grave et qu'après tout, je disproportionne le fait ; je le comprendrais sans difficulté Mais je suis tellement attaché à cette vision de la musique en tant que jaillissement épuré, force de spontanéité que j'aurais du mal à écrire le contraire...
L'outil qui change, c'est exactement ça... et malheureusement pour moi, c'est toute la différence...=M.T= a écrit : Alors oui vous me direz pourquoi ne pas jouer le tout directement ??? Certes, question de possibilités, mais quelque part n'est-ce pas seulement l'outil qui change....
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Re: La dynamique des portes
Même chez Steve Reich ou Philip Glass ?ellipse a écrit :Je ne suis pas réceptif à l'automatisation, en musique, alors évidemment... je suis réfractaire à tout ce qui ressemble de près ou de loin à une boucle
J'aime beaucoup utiliser des boucles, le côté répétition et superposition, imbrication m'a toujours branché.
par contre je mets un point d'honneur à les fabriquer moi-même de toutes pièces, c'est bien plus rigolo.
Capitaiiiiiiiiine.........Caaaaaaveeeeeeeeeeerne !!!!!!!!!!!!!!!!
- cinik
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formidable outil pour moi bien entendu !
(pareil, on les fabrique de A à Z, on n'est jamais mieux servi que par sois-même)
ça repousse à l'infini les possibilités de la création
surtout que maintenant, la technologie a fait de tels progrès que la qualité est optimale
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surtout que maintenant, la technologie a fait de tels progrès que la qualité est optimale
Dernière modification par cinik le ven. 9 janv. 2009, 10:38, modifié 1 fois.
[size=75]j'irai blaster jusque dans vos chiottes !!!
ERADICATE : [url]http://www.myspace.com/eradicatefr[/url][/size]
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Oui je comprends tout à fait cher ellipse
Si on va au bout de ton raisonnement donc, un disc (ou enregistrement) n'est alors "valable" que s'il réside en une unique prise. J'irais même jusqu'à dire que n'est valable que le live et l'expérience unique d'un moment unique et c'est là l'essence même de la musique spontanée que tu pratiques...enfin je crois.
Mais si l'on replace dans un contexte "non spontané" ce que je décris plus haut comme "retouche de patern" cela vous paraît-il valable ? Si l'on part du principe que les "erreurs" d'un musicien de studio sont éditées pour figer quelques chose de plus droit, en fait, moi je fais l'inverse en partant de l'autre bout de la corde pour arriver au même résultat...
Capitain, tout à fait d'accord avec toi. Mais, l'utilisation de boucles puisées dans une banque peut-elle être comparable, sur le principe, à ce que l'on peut demander à un musicien en studio ?? Ex : "joue-moi un patern qui groove en si bemol" = "tiens je vais chercher dans mes plug un patern qui groove en si bemol" ??
Si on va au bout de ton raisonnement donc, un disc (ou enregistrement) n'est alors "valable" que s'il réside en une unique prise. J'irais même jusqu'à dire que n'est valable que le live et l'expérience unique d'un moment unique et c'est là l'essence même de la musique spontanée que tu pratiques...enfin je crois.
Mais si l'on replace dans un contexte "non spontané" ce que je décris plus haut comme "retouche de patern" cela vous paraît-il valable ? Si l'on part du principe que les "erreurs" d'un musicien de studio sont éditées pour figer quelques chose de plus droit, en fait, moi je fais l'inverse en partant de l'autre bout de la corde pour arriver au même résultat...
Capitain, tout à fait d'accord avec toi. Mais, l'utilisation de boucles puisées dans une banque peut-elle être comparable, sur le principe, à ce que l'on peut demander à un musicien en studio ?? Ex : "joue-moi un patern qui groove en si bemol" = "tiens je vais chercher dans mes plug un patern qui groove en si bemol" ??
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- ellipse
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Dans la mesure où la structure répétititive est jouée par le musicien, elle ne me gêne pas pour un sou ; j'utilise moi-même ce type de procédé dans certaines de mes instrumentations en guitare et je les vis sur le mode obsessionnel. A l'instar d'une transe mystique. Mais dès lors que la machine se substitue à l'humain, je ne suis plus du tout réceptif.Capitaine Caverne a écrit :Même chez Steve Reich ou Philip Glass ?ellipse a écrit :Je ne suis pas réceptif à l'automatisation, en musique, alors évidemment... je suis réfractaire à tout ce qui ressemble de près ou de loin à une boucle
Cela étant dit, encore une fois, cette opinion m'est toute relative ; je ne dirai jamais -ce serait d'une bêtise terrible- que la boucle technicisée est un obstacle à la création pure, une limite à l'imagination... certainement pas. C'est ma vision propre, seulement et sans prétention d'universalité aucune.
Rien à ajouter. Tu as tout compris. P.Brotzmann le disait d'ailleurs : une prise unique, ou alors on change tout... le problème est autrement plus complexe qu'il n'y paraît dans la mesure où la première écoute et la première prise préstructurent déjà... la seconde prise... avec les implications que cela génère... bref...=M.T= a écrit : Si on va au bout de ton raisonnement donc, un disc (ou enregistrement) n'est alors "valable" que s'il réside en une unique prise. J'irais même jusqu'à dire que n'est valable que le live et l'expérience unique d'un moment unique et c'est là l'essence même de la musique spontanée que tu pratiques...enfin je crois.
Dans ce cas que penses-tu d'une boucle jouée mais éditée ???ellipse a écrit : Dans la mesure où la structure répétititive est jouée par le musicien, elle ne me gêne pas pour un sou ; j'utilise moi-même ce type de procédé dans certaines de mes instrumentations en guitare et je les vis sur le mode obsessionnel. A l'instar d'une transe mystique. Mais dès lors que la machine se substitue à l'humain, je ne suis plus du tout réceptif.
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Ce qui en quelques sortes reviendrait à faire faire une partie par un "prestataire" en studio ...ellipse a écrit : je t'avouerai que si la boucle en question est jouée par un musicien n'ayant aucun lien avec la formation l'utilisant, je trouve ça dommage... mais chacun fait comme il l'entend.
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