Merci Soft!!! C'est vrai que cela vient de Guy Lux! Mais j'étais pas là (je suis de 74) et je m'en rappelais plus, merci pour ce rappel!!!
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problème de perception de la pulsation et de la métrique
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Re: problème de perception de la pulsation et de la métrique
merci wikiNogard a écrit : Tu es une véritable encyclopédie!
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Re: problème de perception de la pulsation et de la métrique
Chuuuuuuttttttt!!!! Fallait pas le dire!soft a écrit :merci wikiNogard a écrit : Tu es une véritable encyclopédie!
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Re: problème de perception de la pulsation et de la métrique
D'abord, chaque personne n'a pas les mêmes "dispositions", on va dire, mais en restant prudent. Pour faire bref, très bref, il y a les inductifs et les déductifs.
Mais ensuite, dire "je suis batteur" ne sert à rien, mais dire "quel batteur je suis" permet de trouver du sens, tant dans ses envies, ses facilités, que dans son travail, et ses objectifs. Apprendre la batterie ça se fait pas en un jour, mais c'est un véritable parcours (sans fin). Il n'y a pas de "magie" (dans le sens d'un claquement de doigt et hop je sais...)
Pourquoi dire ça ? Parce que ce parcours, il s'inscrit dans un parcours plus global, dont on doit tenir compte pour repérer les "facilités" et les "difficultés", si on peut les nommer ainsi.
Entre un batteur poly-instrumentiste qui a eu une "éducation musicale" comme dit plus haut, qui est venu à la batterie ensuite, un batteur "de bal", et j'en ai connu plusieurs, qui ont une intelligence rythmique qui arrive à se traduire dans le toucher sans que la technique soit un très gros frein, un batteur qui prend tout de zéro sans avoir écouté de musique de sa vie, un batteur passionné de l'objet plus que de l'instrument, un batteur qui fait une école spécialisée, un batteur qui souhaite juste faire un taf mini mais carré au sein d'un groupe, etc etc... il y a autant de motifs et parcours différents... c'est une question de désir, et d'histoire. La sensibilité est centrale, et je ne suis pas en train de dire que cela dépend d'un parcours meilleur que l'autre. Il y a des sensations qui s'apprennent bien ailleurs que dans la pratique à proprement parler, par exemple dans notre confiance en soi, notre histoire familiale, nos relations amoureuses, amicales, nos rencontres, nos réussites, nos échecs, traumatismes, narcissismes, façons de penser, nos rêves, nos joies, nos peines, etc.
Tout ça fait de nous des sujets qui ne sont pas tous animés de la même façon...
Quand on essaie d'explorer cette "terre inconnue", on peut trouver des clefs pour repérer des capacités, qui doivent être convoquées et servir à en développer d'autres, à se traduire singulièrement sur différents niveaux. Être autodidacte n'a jamais été un handicap, si l'on a assez de ressources pour construire sa propre pédagogie. On avance pas sur une terre inconnue sans filets et sans balises.
Je comprends que tu puisses douter, mais peut-être que tu te mets trop la pression. "J'ai peur de faire des pains" tu dis... qui n'en fais pas ? c'est très relatif. Oses faire des pains, et plus tu en feras et plus tu comprendras ce qui "bloque". Les exercices, cours, répètes, etc., sont faits pour ça. Il faut aussi que tu mettes la barre moins haute, peut-être, et "t'autoriser" davantage (devenir auteur). Pour ma part, je suis prudent quant à "coller" à une partie. Même si on joue tous la même partoche, il y a de grandes chances pour que l'interprétation soit signée du sujet dont on parlait plus haut... Bien sûr, on doit mettre à profit cet apprentissage dans un groupe, se faire plaisir, pour voir que le travail qu'on fait n'est pas inutile, et quand on joue dans un ensemble en tant que batteur on a toujours dans la tête "ah oui faut que je bosse ça", en fait on est toujours en apprentissage. Ce que je veux dire, c'est qu'on ne sera jamais vraiment parfaitement aussi prêt qu'on le voudrait. D'où aussi, le culot qu'il faut se payer parfois, pour faire de ses faiblesses une force. Invente au jour le jour ton jeu, réajuste-le quotidiennement, s'il y a quelque chose qui coince pour le moment, détourne-le... tu le choperas un jour au détour d'un fla, il comprendra pas c'qui lui arrive
Pour ton problème, tu as la pulse, mais tu as du mal à te situer dans une structure. Tu dis toi-même que tu n'écoutes pas assez et que tu coup tu es focalisé sur ton jeu de peur de faire des pains. C'est pour ça que je te conseille d'en faire, mais fais-en en tirant profit de ces pains. C'est-à-dire "décolle-toi" de ton jeu, écoutes, chante avec le chanteur, vit les chorus avec le guitariste, partage du plaisir rythmique avec le bassiste, plonges-toi dans la musique. Parfois on se rend compte qu'on s'oublie un peu, et que "oh mince ça tombe j'ai fait des pains". C'est là qu'une partie du travail opère, à mon sens.
Mais ensuite, dire "je suis batteur" ne sert à rien, mais dire "quel batteur je suis" permet de trouver du sens, tant dans ses envies, ses facilités, que dans son travail, et ses objectifs. Apprendre la batterie ça se fait pas en un jour, mais c'est un véritable parcours (sans fin). Il n'y a pas de "magie" (dans le sens d'un claquement de doigt et hop je sais...)
Pourquoi dire ça ? Parce que ce parcours, il s'inscrit dans un parcours plus global, dont on doit tenir compte pour repérer les "facilités" et les "difficultés", si on peut les nommer ainsi.
Entre un batteur poly-instrumentiste qui a eu une "éducation musicale" comme dit plus haut, qui est venu à la batterie ensuite, un batteur "de bal", et j'en ai connu plusieurs, qui ont une intelligence rythmique qui arrive à se traduire dans le toucher sans que la technique soit un très gros frein, un batteur qui prend tout de zéro sans avoir écouté de musique de sa vie, un batteur passionné de l'objet plus que de l'instrument, un batteur qui fait une école spécialisée, un batteur qui souhaite juste faire un taf mini mais carré au sein d'un groupe, etc etc... il y a autant de motifs et parcours différents... c'est une question de désir, et d'histoire. La sensibilité est centrale, et je ne suis pas en train de dire que cela dépend d'un parcours meilleur que l'autre. Il y a des sensations qui s'apprennent bien ailleurs que dans la pratique à proprement parler, par exemple dans notre confiance en soi, notre histoire familiale, nos relations amoureuses, amicales, nos rencontres, nos réussites, nos échecs, traumatismes, narcissismes, façons de penser, nos rêves, nos joies, nos peines, etc.
Tout ça fait de nous des sujets qui ne sont pas tous animés de la même façon...
Quand on essaie d'explorer cette "terre inconnue", on peut trouver des clefs pour repérer des capacités, qui doivent être convoquées et servir à en développer d'autres, à se traduire singulièrement sur différents niveaux. Être autodidacte n'a jamais été un handicap, si l'on a assez de ressources pour construire sa propre pédagogie. On avance pas sur une terre inconnue sans filets et sans balises.
Je comprends que tu puisses douter, mais peut-être que tu te mets trop la pression. "J'ai peur de faire des pains" tu dis... qui n'en fais pas ? c'est très relatif. Oses faire des pains, et plus tu en feras et plus tu comprendras ce qui "bloque". Les exercices, cours, répètes, etc., sont faits pour ça. Il faut aussi que tu mettes la barre moins haute, peut-être, et "t'autoriser" davantage (devenir auteur). Pour ma part, je suis prudent quant à "coller" à une partie. Même si on joue tous la même partoche, il y a de grandes chances pour que l'interprétation soit signée du sujet dont on parlait plus haut... Bien sûr, on doit mettre à profit cet apprentissage dans un groupe, se faire plaisir, pour voir que le travail qu'on fait n'est pas inutile, et quand on joue dans un ensemble en tant que batteur on a toujours dans la tête "ah oui faut que je bosse ça", en fait on est toujours en apprentissage. Ce que je veux dire, c'est qu'on ne sera jamais vraiment parfaitement aussi prêt qu'on le voudrait. D'où aussi, le culot qu'il faut se payer parfois, pour faire de ses faiblesses une force. Invente au jour le jour ton jeu, réajuste-le quotidiennement, s'il y a quelque chose qui coince pour le moment, détourne-le... tu le choperas un jour au détour d'un fla, il comprendra pas c'qui lui arrive
Pour ton problème, tu as la pulse, mais tu as du mal à te situer dans une structure. Tu dis toi-même que tu n'écoutes pas assez et que tu coup tu es focalisé sur ton jeu de peur de faire des pains. C'est pour ça que je te conseille d'en faire, mais fais-en en tirant profit de ces pains. C'est-à-dire "décolle-toi" de ton jeu, écoutes, chante avec le chanteur, vit les chorus avec le guitariste, partage du plaisir rythmique avec le bassiste, plonges-toi dans la musique. Parfois on se rend compte qu'on s'oublie un peu, et que "oh mince ça tombe j'ai fait des pains". C'est là qu'une partie du travail opère, à mon sens.
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Re: problème de perception de la pulsation et de la métrique
C'est ce que j'appelle "jouer pour les autres" (j'aime pas l'expression "être au service de la chanson", mais c'est un conflit d'ordre purement sémantique...)fiu a écrit : Pour ton problème, tu as la pulse, mais tu as du mal à te situer dans une structure. Tu dis toi-même que tu n'écoutes pas assez et que tu coup tu es focalisé sur ton jeu de peur de faire des pains. C'est pour ça que je te conseille d'en faire, mais fais-en en tirant profit de ces pains. C'est-à-dire "décolle-toi" de ton jeu, écoutes, chante avec le chanteur, vit les chorus avec le guitariste, partage du plaisir rythmique avec le bassiste, plonges-toi dans la musique. Parfois on se rend compte qu'on s'oublie un peu, et que "oh mince ça tombe j'ai fait des pains". C'est là qu'une partie du travail opère, à mon sens.
Et c'est pareil lorsque l'on va voir un concert : c'est intéressant de ne pas se focaliser uniquement sur ce que fait le batteur, mais d'écouter l'ensemble, les interactions entre les différents instruments.
Le rôle du batteur consiste le plus souvent à offrir une assise rythmique confortable pour ceux qui l'accompagnent. A partir du moment où l'on prend conscience de ça, on ne s'attarde plus uniquement sur sa propre performance, mais sur l'impact de sa performance sur la performance des autres. Et on peut développer son sens de l'écoute d'une manière différente.