Double, hautes vitesses et flatfoot
- ellipse
- À l'hôtel avec les fans
- Messages : 3982
- kuchnie na wymiar Dąbrowa Górnicza Chorzów Jaworzno
- Inscription : sam. 25 mars 2006, 09:20
- Localisation : La Farlède, Var !
- Contact :
Double, hautes vitesses et flatfoot
La double pédale -ou double grosse caisse- constitue un immense enrichissement pour le batteur : elle lui permet de développer avantageusement son ambidextrie, son indépendance, elle lui ouvre de nouveaux horizons esthétiques en lui autorisant des expressions rythmiques originales, variées, elle lui offre la possibilité de concevoir des motifs, des figures et des nuances inhabituelles. Mais en plus, elle s'inscrit en possibilité majeure d'atteindre des vitesses très élevées.
C'est donc sur cette dernière dimension que se portera ce petit travail.
Il existe plusieurs techniques susceptibles d'accroître la vélocité : le heel toe (talon/pointe) le heel down (talon posé) le roulé (ddgg) et le flatfoot assorti de ses déclinaisons.
Evidemment -et on ne le répètera jamais assez- toutes ces techniques se personnalisent et l'on ne retrouvera jamais deux batteurs jouant rigoureusement de la même façon, eu égard aux différences morphologiques de chacun, à la disposition particulière des éléments de nos configurations, au style joué...
Je n'ai pas, déliberement, voulu inscrire le jeu en pointes dans la liste des techniques accédant aux hautes vitesses pour la bonne et simple raison que sa pratique trouve rapidement ses limites et ne représente qu'un terme médiat entre le tempo moyen/rapide et rapide.
Je ne maîtrise pas les techniques précitées à l'exception d'une des déclinaisons du flatfoot, que je pourrais nommer le "half flatfoot" -je l'attribuerai à Bostic- puisqu'il n'a pas la rectitude du jeu en "pied plat".
Je m'efforcerai donc de vous présenter cette variante en vous la détaillant point par point, de sorte que si vous n'avez pas encore trouvé de méthode qui vous satisfasse pleinement pour atteindre les hautes vitesses, vous puissiez vous inspirer de celle-ci.
En préambule...
...il me faut préciser qu'il existe deux écoles principales en matière de "flatfoot technique".
Celle de D.Roddy, illustrissime batteur de métal extrême, laquelle consiste à jouer les pieds posés à plat sur les semelles et en usant d'impulsions des muscles des hanches pour exécuter les coups. En voici l'illustration :
Celle de Bostic, excellent musicien de death métal, pédagogue accompli, laquelle procède du positionnement des pieds au milieu des semelles et utilisant le célèbre réflexe de la cheville pour effectuer les percussions :
La vitesse
Le jeu en pointes est relativement limité et ne saurait se prolonger au delà de 180 bpm. Evidemment, cette estimation est approximative, certains musiciens n'atteindront même pas ce seuil alors que d'autres l'auront un peu excédé.
N'oublions pas que cette vitesse-là équivaut à 720 coups/mn, 12 battements de pieds/seconde... c'est donc rapide... mais insuffisamment lorsqu'il s'agit d'aborder des registres bien supérieurs.
Pourquoi ?
Parce que le mouvement dit en pointe correspond à l'action de la portion externe du triceps sural, appelé communément "jumeaux", lequel imprime une action à large amplitude lorsqu'il effectue une impulsion : http://entrainement-sportif.fr/mollet-muscle.htm Et plus l'amplitude du pied sur la semelle est éllevée, plus il y a d'espace à parcourir... plus le temps séparant un coup d'un autre sera long.
Cette amplitude : c'est la différence entre la position du pied posé sur la semelle lorsque celle-ci est à son niveau le plus bas (moment ou la batte vient percuter la peau, ou surface d'impact) et celle en lequel ce même pied se trouve toujours posé sur la semelle... mais à son niveau le plus haut (batte en attente de percuter la peau).
Et donc...
...il faut réduire l'amplitude pour gagner du temps -et jouer davantage de coups- si l'on veut monter en vitesse. Et pour cela, la cheville se révèlera d'une aide précieuse.
Tout simple...
C'est un fait que chacun peut constater : assis sur une chaise, au café, on remarque parfois que notre cuisse est animé d'un réflexe nerveux.
Eh bien, le flatfoot que je vous propose de découvrir puise sa racine dans cette constatation : il suffit d'apprendre à le maîtriser et à l'adapter sur chacun des deux pieds. Cela prend un certain temps et nécessite une pratique quotidienne... il m'a fallu à peu près trois mois de travail soutenu pour y arriver... mais après, on s'habitue rapidement à cette nouvelle dynamique et celle-ci devient très vite une seconde nature.
Comment ?
La pédale de grosse caisse peut se diviser en trois parties distinctes le sommet, le milieu et le bas.
Jouer le flatfoot
au sommet, ce n'est guère rémunérateur : c'est la localisation où l'amplitude de la semelle est la plus prononcée. Le flatfoot s'y noiera et n'aura aucune efficacité. Aucun intêret, donc...
en bas de la semelle : à cet endroit, difficile d'imprimer correctement ses coups. Trop peu d'amplitude, l'action est très dure... inutile de s'y attarder.
Au milieu ? oui ! C'est ici que nous rencontrons le "meilleur des deux mondes" une amplitude idéale, ni trop dure, ni trop profonde.
Le pied se positionnera sur la portion médiane de la semelle.
Quelle partie spécialement ? Asseyez-vous sur une chaise ; relevez le talon : la partie du pied demeurée au sol sera celle dont vous vous servirez pour effectuer les impulsions. Ni plus... ni moins.
en revanche... n'oublions surtout pas d'avoir une assise stable car le jeu en double risque fortement de générer des déséquilibres...
Conseils divers
Avec le flatfoot, on peut monter jusqu'à 210 bpm (840 coups/mn, 7 coups de chaque pied sec.) assez rapidement, dès lors qu'on travaille très sérieusement.
Après, les choses se compliquent. Tout devient une question d'opiniatreté, de pratique, de détermination. Les bpm valent chers : méfions-nous des ressorts trop serrés, des battes trop loin des surfaces d'impact... il faut y aller très progressivement et être à l'écoute de ses sensations.
Le démarrage est l'un des problèmes du flatfoot. Pour y remédier, je préconise de jouer des séries de 14 coups... de prendre une seconde de repos... et de recommencer l'exercice autant de fois qu'on le pourra. Le processus d'acquisition de la mémoire neuromusculaire sera facilité par cet exercice de répétition.
Le travail en isolation est fondamental. Jouez un pied sur un temps déterminé, essayez de comptabiliser vos coups et notez le résultat. Puis passez à l'autre pied. Il ne s'agit nullement ici de battre naîvement des records mais bien au contraire de repousser ses limites. La méthode : jouer un pied... puis l'autre... puis les deux en les synchronisant.
Veillez à vous reposer.
Le sommeil lui aussi, favorise ces procédés d'acquisition que j'évoquais plus haut. Buvez du lait à 0% pour fortifier les insertions tendineuses et vosu prémunir de pathologies articulaires, si longues à triater.
Ne renoncez jamais. Vous connaîtrez certainement de fortes périodes d'incertitudes quant à votre progression... et tant mieux ! Ca vous incitera à remettre en question votre méthode et vos façons de procéder.
Ne pas hésiter à questionner nos ténors de la double sur le forum (notre terrifiant Romain... mais aussi Najaatra... M.Farther... H.Liquefaction... et autres joyeux sidérurgistes).
Voilà... j'ajoute bien honnêtement que cet exposé ne sera jamais aussi pertinent que celui des phénomènes de notre Drummerie préféré et qui cotoient quotidiennement la double à très hautes vitesses... mais dans le cadre d'une simple initiation, j'espère qu'il profitera à ceux que le monde magique existant au delà des 180 bpm fascine...
Ma petite contribution vidéo : http://www.ellipse753.net/videos/
J'édite :
Récapitulatif sur l'équilibre des forces !
Références :
1
Plus la batte est proche de la surface d'impact, moins la résistance des semelles sera forte car la tension des ressorts de rappel sera moins prise en compte.
Plus la batte est éloignée... plus la résistance des semelles s'accroîtra car la tension des ressorts s'exercera plus durablement, le trajet de la batte avant d'atteindre la surface d'impact étant plus long.
2
Plus les ressorts sont tendus... plus grande est la résistance des semelles.
Faut-il préciser qu'inversement... non, il ne faut pas !
3
Décliner la semelle* en l'approchant du sol adoucit la résistance car elle implique la proximité accrue de la batte vers la surface d'impact.
Pour l'effet inverse... tout le monde aura compris !
*Attention : sur certaines pédales, telle l'Axis, l'abaissement de la semelle produira l'effet inverse : le vdl "at the bottom" rendra la pédale très nerveuse et difficilement jouable... mais Axis, c'est une autre technologie
C'est donc sur cette dernière dimension que se portera ce petit travail.
Il existe plusieurs techniques susceptibles d'accroître la vélocité : le heel toe (talon/pointe) le heel down (talon posé) le roulé (ddgg) et le flatfoot assorti de ses déclinaisons.
Evidemment -et on ne le répètera jamais assez- toutes ces techniques se personnalisent et l'on ne retrouvera jamais deux batteurs jouant rigoureusement de la même façon, eu égard aux différences morphologiques de chacun, à la disposition particulière des éléments de nos configurations, au style joué...
Je n'ai pas, déliberement, voulu inscrire le jeu en pointes dans la liste des techniques accédant aux hautes vitesses pour la bonne et simple raison que sa pratique trouve rapidement ses limites et ne représente qu'un terme médiat entre le tempo moyen/rapide et rapide.
Je ne maîtrise pas les techniques précitées à l'exception d'une des déclinaisons du flatfoot, que je pourrais nommer le "half flatfoot" -je l'attribuerai à Bostic- puisqu'il n'a pas la rectitude du jeu en "pied plat".
Je m'efforcerai donc de vous présenter cette variante en vous la détaillant point par point, de sorte que si vous n'avez pas encore trouvé de méthode qui vous satisfasse pleinement pour atteindre les hautes vitesses, vous puissiez vous inspirer de celle-ci.
En préambule...
...il me faut préciser qu'il existe deux écoles principales en matière de "flatfoot technique".
Celle de D.Roddy, illustrissime batteur de métal extrême, laquelle consiste à jouer les pieds posés à plat sur les semelles et en usant d'impulsions des muscles des hanches pour exécuter les coups. En voici l'illustration :
Celle de Bostic, excellent musicien de death métal, pédagogue accompli, laquelle procède du positionnement des pieds au milieu des semelles et utilisant le célèbre réflexe de la cheville pour effectuer les percussions :
La vitesse
Le jeu en pointes est relativement limité et ne saurait se prolonger au delà de 180 bpm. Evidemment, cette estimation est approximative, certains musiciens n'atteindront même pas ce seuil alors que d'autres l'auront un peu excédé.
N'oublions pas que cette vitesse-là équivaut à 720 coups/mn, 12 battements de pieds/seconde... c'est donc rapide... mais insuffisamment lorsqu'il s'agit d'aborder des registres bien supérieurs.
Pourquoi ?
Parce que le mouvement dit en pointe correspond à l'action de la portion externe du triceps sural, appelé communément "jumeaux", lequel imprime une action à large amplitude lorsqu'il effectue une impulsion : http://entrainement-sportif.fr/mollet-muscle.htm Et plus l'amplitude du pied sur la semelle est éllevée, plus il y a d'espace à parcourir... plus le temps séparant un coup d'un autre sera long.
Cette amplitude : c'est la différence entre la position du pied posé sur la semelle lorsque celle-ci est à son niveau le plus bas (moment ou la batte vient percuter la peau, ou surface d'impact) et celle en lequel ce même pied se trouve toujours posé sur la semelle... mais à son niveau le plus haut (batte en attente de percuter la peau).
Et donc...
...il faut réduire l'amplitude pour gagner du temps -et jouer davantage de coups- si l'on veut monter en vitesse. Et pour cela, la cheville se révèlera d'une aide précieuse.
Tout simple...
C'est un fait que chacun peut constater : assis sur une chaise, au café, on remarque parfois que notre cuisse est animé d'un réflexe nerveux.
Eh bien, le flatfoot que je vous propose de découvrir puise sa racine dans cette constatation : il suffit d'apprendre à le maîtriser et à l'adapter sur chacun des deux pieds. Cela prend un certain temps et nécessite une pratique quotidienne... il m'a fallu à peu près trois mois de travail soutenu pour y arriver... mais après, on s'habitue rapidement à cette nouvelle dynamique et celle-ci devient très vite une seconde nature.
Comment ?
La pédale de grosse caisse peut se diviser en trois parties distinctes le sommet, le milieu et le bas.
Jouer le flatfoot
au sommet, ce n'est guère rémunérateur : c'est la localisation où l'amplitude de la semelle est la plus prononcée. Le flatfoot s'y noiera et n'aura aucune efficacité. Aucun intêret, donc...
en bas de la semelle : à cet endroit, difficile d'imprimer correctement ses coups. Trop peu d'amplitude, l'action est très dure... inutile de s'y attarder.
Au milieu ? oui ! C'est ici que nous rencontrons le "meilleur des deux mondes" une amplitude idéale, ni trop dure, ni trop profonde.
Le pied se positionnera sur la portion médiane de la semelle.
Quelle partie spécialement ? Asseyez-vous sur une chaise ; relevez le talon : la partie du pied demeurée au sol sera celle dont vous vous servirez pour effectuer les impulsions. Ni plus... ni moins.
en revanche... n'oublions surtout pas d'avoir une assise stable car le jeu en double risque fortement de générer des déséquilibres...
Conseils divers
Avec le flatfoot, on peut monter jusqu'à 210 bpm (840 coups/mn, 7 coups de chaque pied sec.) assez rapidement, dès lors qu'on travaille très sérieusement.
Après, les choses se compliquent. Tout devient une question d'opiniatreté, de pratique, de détermination. Les bpm valent chers : méfions-nous des ressorts trop serrés, des battes trop loin des surfaces d'impact... il faut y aller très progressivement et être à l'écoute de ses sensations.
Le démarrage est l'un des problèmes du flatfoot. Pour y remédier, je préconise de jouer des séries de 14 coups... de prendre une seconde de repos... et de recommencer l'exercice autant de fois qu'on le pourra. Le processus d'acquisition de la mémoire neuromusculaire sera facilité par cet exercice de répétition.
Le travail en isolation est fondamental. Jouez un pied sur un temps déterminé, essayez de comptabiliser vos coups et notez le résultat. Puis passez à l'autre pied. Il ne s'agit nullement ici de battre naîvement des records mais bien au contraire de repousser ses limites. La méthode : jouer un pied... puis l'autre... puis les deux en les synchronisant.
Veillez à vous reposer.
Le sommeil lui aussi, favorise ces procédés d'acquisition que j'évoquais plus haut. Buvez du lait à 0% pour fortifier les insertions tendineuses et vosu prémunir de pathologies articulaires, si longues à triater.
Ne renoncez jamais. Vous connaîtrez certainement de fortes périodes d'incertitudes quant à votre progression... et tant mieux ! Ca vous incitera à remettre en question votre méthode et vos façons de procéder.
Ne pas hésiter à questionner nos ténors de la double sur le forum (notre terrifiant Romain... mais aussi Najaatra... M.Farther... H.Liquefaction... et autres joyeux sidérurgistes).
Voilà... j'ajoute bien honnêtement que cet exposé ne sera jamais aussi pertinent que celui des phénomènes de notre Drummerie préféré et qui cotoient quotidiennement la double à très hautes vitesses... mais dans le cadre d'une simple initiation, j'espère qu'il profitera à ceux que le monde magique existant au delà des 180 bpm fascine...
Ma petite contribution vidéo : http://www.ellipse753.net/videos/
J'édite :
Récapitulatif sur l'équilibre des forces !
Références :
1
Plus la batte est proche de la surface d'impact, moins la résistance des semelles sera forte car la tension des ressorts de rappel sera moins prise en compte.
Plus la batte est éloignée... plus la résistance des semelles s'accroîtra car la tension des ressorts s'exercera plus durablement, le trajet de la batte avant d'atteindre la surface d'impact étant plus long.
2
Plus les ressorts sont tendus... plus grande est la résistance des semelles.
Faut-il préciser qu'inversement... non, il ne faut pas !
3
Décliner la semelle* en l'approchant du sol adoucit la résistance car elle implique la proximité accrue de la batte vers la surface d'impact.
Pour l'effet inverse... tout le monde aura compris !
*Attention : sur certaines pédales, telle l'Axis, l'abaissement de la semelle produira l'effet inverse : le vdl "at the bottom" rendra la pédale très nerveuse et difficilement jouable... mais Axis, c'est une autre technologie
Dernière modification par ellipse le dim. 20 juil. 2008, 07:04, modifié 7 fois.
- Dou
- Ouane, tou, fri, fore !
- Messages : 405
- Inscription : mar. 13 mars 2007, 22:04
- Localisation : Montpellier
Magnifique
Je vais m'entrainer de ce pas
Et le placement du fessier sur le tabouret ?
Sur le bord = déséquilibré et il faut un des 2 pieds en appuie
Au fond = cuisse géné par le tabouret lors de la descente (elle tape logiquement )
Je vais m'entrainer de ce pas
Et le placement du fessier sur le tabouret ?
Sur le bord = déséquilibré et il faut un des 2 pieds en appuie
Au fond = cuisse géné par le tabouret lors de la descente (elle tape logiquement )
[url=http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?t=20283&start=0][color=brown][size=150]Une Tama Artstar cordia de 1983[/size][/color][/url]
Excellent article j'aime beaucoup !
Par contre quelque chose me chagrine avec la technique que tu as adopté.
Tu dis toi même dans ta vidéo "C'est nerveux". C'est embétant au final; puisque on a l'impression que tu ne contrôle pas tes mouvements. Quand on écoute de plus pret effctivement ça reste régulier. J'aimerai beaucoup voir ce que ça donne, des doubles à 80 par exemples; parce que avec tes vidéos j'ai du mal à me représenter les choses pour commencer ta technique. Il est évident qu'on ne va pas commencer à faire du 210 bpm, sinon on manque beaucoup de chose au final...
Donc voilà, ma question c'est ça, est ce que tu maîtrises chacun de tes coups, et que donnerait cette technique à des vitesses beaucoups moins éléve pour qu'un débutant se rende compte
Par contre quelque chose me chagrine avec la technique que tu as adopté.
Tu dis toi même dans ta vidéo "C'est nerveux". C'est embétant au final; puisque on a l'impression que tu ne contrôle pas tes mouvements. Quand on écoute de plus pret effctivement ça reste régulier. J'aimerai beaucoup voir ce que ça donne, des doubles à 80 par exemples; parce que avec tes vidéos j'ai du mal à me représenter les choses pour commencer ta technique. Il est évident qu'on ne va pas commencer à faire du 210 bpm, sinon on manque beaucoup de chose au final...
Donc voilà, ma question c'est ça, est ce que tu maîtrises chacun de tes coups, et que donnerait cette technique à des vitesses beaucoups moins éléve pour qu'un débutant se rende compte
EPITA - Promo2011
"Un jour elle sera mienne, oh oui, un jour elle sera mienne"
[url=http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?t=16334&postdays=0&postorder=asc&start=0]Plutot deux fois qu'une[/url]
"Un jour elle sera mienne, oh oui, un jour elle sera mienne"
[url=http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?t=16334&postdays=0&postorder=asc&start=0]Plutot deux fois qu'une[/url]
- ellipse
- À l'hôtel avec les fans
- Messages : 3982
- Inscription : sam. 25 mars 2006, 09:20
- Localisation : La Farlède, Var !
- Contact :
Oui, le mouvement s'inspire du réflexe chevillaire, c'est la raison pour laquelle j'ai dit que le mouvement était "nerveux". Mais cela ne signifie nullement qu'il n'est pas contrôlable, bien au contraire : il faut seulement apprendre à le maîtriser.
Pour répondre à ta question, si les coups sont automatisés par le réflexe dont je viens de te parler, ils sont parfaitement contrôlables : ce n'est qu'une question de pratique... il faut domestiquer la dynamique, si je puis dire.
Pour Dou :
Des semelles basses , c'est à dire ayant une déclinaison les rapprochant du sol, génèrent une baisse de la résistance des pédales. Mais elles ont l'immense avantage d'offrir aux pieds une position "à plat" et en ce sens, une stabilité dont le flat bénéficiera incontestablement. Stabilité et confort que l'on retrouvera sur les "longboards".
Avec des ressorts tendus, la déperdition de tension sera compensée et l'on aboutira à l'équilibre des forces idéal. Ce réglage est très proche du mien : pédale en déclinaison maximale... mais ressorts à 50% de leurs capacités.
Pour répondre à ta question, si les coups sont automatisés par le réflexe dont je viens de te parler, ils sont parfaitement contrôlables : ce n'est qu'une question de pratique... il faut domestiquer la dynamique, si je puis dire.
Pour Dou :
Des semelles basses , c'est à dire ayant une déclinaison les rapprochant du sol, génèrent une baisse de la résistance des pédales. Mais elles ont l'immense avantage d'offrir aux pieds une position "à plat" et en ce sens, une stabilité dont le flat bénéficiera incontestablement. Stabilité et confort que l'on retrouvera sur les "longboards".
Avec des ressorts tendus, la déperdition de tension sera compensée et l'on aboutira à l'équilibre des forces idéal. Ce réglage est très proche du mien : pédale en déclinaison maximale... mais ressorts à 50% de leurs capacités.
- Dou
- Ouane, tou, fri, fore !
- Messages : 405
- Inscription : mar. 13 mars 2007, 22:04
- Localisation : Montpellier
Ben deja, je peux a peine la "serrer" sur le cercle de grosse caisse que le talon se souleve et flotte dans le vide.
Apres c'est peut etre qu'une histoire de reglage de pedale et de siege
Apres c'est peut etre qu'une histoire de reglage de pedale et de siege
[url=http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?t=20283&start=0][color=brown][size=150]Une Tama Artstar cordia de 1983[/size][/color][/url]
- Dou
- Ouane, tou, fri, fore !
- Messages : 405
- Inscription : mar. 13 mars 2007, 22:04
- Localisation : Montpellier
A voir pour le sol, je verifirais mais il me semble que ca me le fesait peu importe le sol.
Pour la machoire, elle mord bien dedans oui, a voir si le cercle n'est pas trop epais ou autre.
Toute facon je change de batterie dimanche, donc je verrais bien avec la nouvelle
Pour la machoire, elle mord bien dedans oui, a voir si le cercle n'est pas trop epais ou autre.
Toute facon je change de batterie dimanche, donc je verrais bien avec la nouvelle
[url=http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?t=20283&start=0][color=brown][size=150]Une Tama Artstar cordia de 1983[/size][/color][/url]