Je veux être pro !
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Re: Je veux être pro !
On continue?
Oui en effet j'ai mal utilisé mes termes pour batteur pro. je voulais just dire qu'il faut avoir un putain carnet d'adresse et du contact!
Oui en effet j'ai mal utilisé mes termes pour batteur pro. je voulais just dire qu'il faut avoir un putain carnet d'adresse et du contact!
Re: Je veux être pro !
Allez s'parti !
Pour moi, c'est reparti après un an passé sans batterie ; j'vais prendre un mi-temps à la rentrée pour bouffer et le reste du temps faire l'autiste sur mon kit. S'va être bien. Je me donne un an à bloc pour progresser autant que je peux, avant de commencer à refaire du "boulot". (remplacements, baluches, etc) Et aussi des plans (vive le jazz).
J'espère pas grand-chose, juste avoir juste assez de pognon pour survivre et mettre un peu de côté, et le reste du temps jouer, jouer, jouer, jouer, jouer. Dans deux ans j'pourrai me mettre au chom', et ce sera le parfait moment pour me mettre en CIF et me faire payer une école par pôle-emploi. Merci l'état...
A tous ceux qui veulent se lancer, réfléchissez un minimum.
Envisager une passion comme un travail, ça désillusionne. Le "métier" ne fait pas de cadeaux, par contre il exige quand même pas mal de concessions. Paradoxalement, je trouve que c'est le métier idéal, car peu importe l'état d'esprit qui m'habite, je suis vachement mieux pendant et après avoir joué qu'avant de me mettre derrière les fûts. Et, accessoirement, il y a souvent du café gratuit.
Il faut être prêt à jouer dans tous les styles, ou avoir les capacités techniques et la feuille pour apprendre sur le tas aussi. Comme ça, peu importe la mode, avec du réseau vous aurez toujours du taf.
Le réseau... On appelle ça la "communication". C'est souvent les moments après le show, la discussion avec le patron et l'exploitation au maximum des possibilités d'une date. Ne pas faire comme mon padre qui ressortait souvent tard et saoûl. A long terme, ça peut user.
Pour parler de moi, j'essaie de structurer ma vie autour de mon instrument et pas l'inverse. Ca comprend l'hygiène de vie (alimentation, sommeil, sport), environnement (toujours des gens qui vous tirent vers le haut, dans la mesure du possible, après je verse pas dans l'intégrisme, il y a beaucoup d'exceptions...), et le travail (mi-temps, dans un travail qui prend le moins possible d'énergie).
Derrière la batterie, essayer de bosser efficacement pour optimiser son temps. S'accorder aussi du plaisir et jouer ce qu'on aime, mais attention ! On perd facilement quelques heures
Eviter les gens pas fiables... "Oh tiens, pas de contrebasse aujourd'hui ?" Le genre qui se lève pas et qui fait n'imp.
Yen a qui disent "ouais, boooh une répé sans pack de bières c'est pas une répé"...
Bah... Pour une répé où il faut bosser les morceaux, où il y a un enjeu, des impératifs, où il faut maintenir un certain rendement... Je voudrais bien entendre le résultat après une valise de trente bocs... Evidemment à éviter... Si, par contre, on s'accorde une petite semaine de "résidence" dans un garage perdu dans le fin fond de la cambrousse, sans impératifs, sans enjeux de dates/enregistrements etc... Il est évident qu'il faut ramener l'armoire à alcools et éventuellement quelques conneries légales dans d'autres pays...
Mouais, je crois que j'ai fait le tour.
Pour moi, c'est reparti après un an passé sans batterie ; j'vais prendre un mi-temps à la rentrée pour bouffer et le reste du temps faire l'autiste sur mon kit. S'va être bien. Je me donne un an à bloc pour progresser autant que je peux, avant de commencer à refaire du "boulot". (remplacements, baluches, etc) Et aussi des plans (vive le jazz).
J'espère pas grand-chose, juste avoir juste assez de pognon pour survivre et mettre un peu de côté, et le reste du temps jouer, jouer, jouer, jouer, jouer. Dans deux ans j'pourrai me mettre au chom', et ce sera le parfait moment pour me mettre en CIF et me faire payer une école par pôle-emploi. Merci l'état...
A tous ceux qui veulent se lancer, réfléchissez un minimum.
Envisager une passion comme un travail, ça désillusionne. Le "métier" ne fait pas de cadeaux, par contre il exige quand même pas mal de concessions. Paradoxalement, je trouve que c'est le métier idéal, car peu importe l'état d'esprit qui m'habite, je suis vachement mieux pendant et après avoir joué qu'avant de me mettre derrière les fûts. Et, accessoirement, il y a souvent du café gratuit.
Il faut être prêt à jouer dans tous les styles, ou avoir les capacités techniques et la feuille pour apprendre sur le tas aussi. Comme ça, peu importe la mode, avec du réseau vous aurez toujours du taf.
Le réseau... On appelle ça la "communication". C'est souvent les moments après le show, la discussion avec le patron et l'exploitation au maximum des possibilités d'une date. Ne pas faire comme mon padre qui ressortait souvent tard et saoûl. A long terme, ça peut user.
Pour parler de moi, j'essaie de structurer ma vie autour de mon instrument et pas l'inverse. Ca comprend l'hygiène de vie (alimentation, sommeil, sport), environnement (toujours des gens qui vous tirent vers le haut, dans la mesure du possible, après je verse pas dans l'intégrisme, il y a beaucoup d'exceptions...), et le travail (mi-temps, dans un travail qui prend le moins possible d'énergie).
Derrière la batterie, essayer de bosser efficacement pour optimiser son temps. S'accorder aussi du plaisir et jouer ce qu'on aime, mais attention ! On perd facilement quelques heures
Eviter les gens pas fiables... "Oh tiens, pas de contrebasse aujourd'hui ?" Le genre qui se lève pas et qui fait n'imp.
Yen a qui disent "ouais, boooh une répé sans pack de bières c'est pas une répé"...
Bah... Pour une répé où il faut bosser les morceaux, où il y a un enjeu, des impératifs, où il faut maintenir un certain rendement... Je voudrais bien entendre le résultat après une valise de trente bocs... Evidemment à éviter... Si, par contre, on s'accorde une petite semaine de "résidence" dans un garage perdu dans le fin fond de la cambrousse, sans impératifs, sans enjeux de dates/enregistrements etc... Il est évident qu'il faut ramener l'armoire à alcools et éventuellement quelques conneries légales dans d'autres pays...
Mouais, je crois que j'ai fait le tour.
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Re: Je veux être pro !
Salut,
juste une petite précision, un roadie batterie, ça n'existe pas. On parle de backliner dans ce cas là, et là cela peut être intéressant si tu veux toucher de l'instrument. Tu peux rentrer dans un boite de backline, ou devenir backliner d'un gros zikos. Bien sur, là encore, il faut de l'expérience, des connaissances, des contacts, ou un gros coup de bol. J'ai un pot qui a été backliner du bassiste de Placebo durant quelques dates en France, il était juste allé le voir à la fin d'un concert, ils on discuté autour d'une coupe de champagne, et c'était parti.
Comme quoi la vie, des fois ...
Bonne chance tout de même, mais fais gaffe à toi, c'est un monde de rapace.
juste une petite précision, un roadie batterie, ça n'existe pas. On parle de backliner dans ce cas là, et là cela peut être intéressant si tu veux toucher de l'instrument. Tu peux rentrer dans un boite de backline, ou devenir backliner d'un gros zikos. Bien sur, là encore, il faut de l'expérience, des connaissances, des contacts, ou un gros coup de bol. J'ai un pot qui a été backliner du bassiste de Placebo durant quelques dates en France, il était juste allé le voir à la fin d'un concert, ils on discuté autour d'une coupe de champagne, et c'était parti.
Comme quoi la vie, des fois ...
Bonne chance tout de même, mais fais gaffe à toi, c'est un monde de rapace.
Re: Je veux être pro !
Bonne chance ton enthousiasme fait plaisir à voir...
Sans jouer les oiseaux de mauvaise augure il te faudra aussi du courage, dans ce milieu le % de guignols dépasse la moyenne des autres tafs
Mais bon tu as l'air bien réaliste dans ton approche
Sans jouer les oiseaux de mauvaise augure il te faudra aussi du courage, dans ce milieu le % de guignols dépasse la moyenne des autres tafs
Mais bon tu as l'air bien réaliste dans ton approche