Et Elvin, vous y avez pensé à Elvin Jones ???
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Et Elvin, vous y avez pensé à Elvin Jones ???
à lire les louanges - parfois méritées - des étalons de la double, des rois de la descente en rappel des toms, des héros de la mesure asymétrique-noire-impaire et manque ..... ça m'a donné envie d'ecouter autre chose.
Tient donc, et pourquoi pas du Coltrane qu'il s'est dit le Pirla
Et là, le père Elvin, yapa à dire, il te scotche vraiment au mur......
C'était mon quart d'heure de vieux .... et puis ça change des batteurs de djeuns
Tient donc, et pourquoi pas du Coltrane qu'il s'est dit le Pirla
Et là, le père Elvin, yapa à dire, il te scotche vraiment au mur......
C'était mon quart d'heure de vieux .... et puis ça change des batteurs de djeuns
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il peut crever j'en ai rien à foutre!
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Allez zouu je me met l'album "A love supreme" avant d'aller au lit
J'ai également pris une grosse claque en l'écoutant, mais j'ai aussi une préférence pour Tony Williams, quoique...
Je pense que certains ici pourront nous apprendre pas mal de choses sur Elvin (Lauuuuurennnnnnnntttt t'es où ).
@flameboy > C'est Camus qu'il faut remercier
J'ai également pris une grosse claque en l'écoutant, mais j'ai aussi une préférence pour Tony Williams, quoique...
Je pense que certains ici pourront nous apprendre pas mal de choses sur Elvin (Lauuuuurennnnnnnntttt t'es où ).
@flameboy > C'est Camus qu'il faut remercier
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Une absence inexplicable....
Incroyable, j'ai complètement zappé ce post.
Dire qu'en lisant celui sur Tony, je me disais "tiens va falloir que je poste sur Elvin"...
Aloooors
Elvin (donc ma seconde divinité personnelle avec Tony Williams) est le parrain virtuel de mon petit garçon de deux ans prénommé Adrien, Barnabé, Elvin. Vous vous en f....., mais je peux vous dire que ça vous pose son bonhomme à la crèche
En deux mots courts, comme à mon habitude, Elvin c'est à la fois un jeu "terrien", sauvage et physique, mais c'est aussi (et on l'oublie souvent), un jeu très réfléchi, nuancé, et une très grande musicalité. Evidemment, comme tous les grands grands, il est identifiable dès les premières secondes
Comme l'a dit Géronimo, Paczinski lui consacre un centaine de page dans le Tome 3 de "Une histoire de la batterie Jazz", un tiers du bouquin. Les deux autres tiers échoient à Tony Williams et Jack de Johnette. Une super lecture!
Mais revenons à Elvin :
- Elvin le sauvage : quand on découvre Elvin, et a fortiori si on n'est pas batteur, il évoque par sa gestuelle, par la puissance de sa frappe l'aspect "primitif" (au sens premier, essentiel, des origines) des tambours africains. Comme il a été un des premiers à faire des solos en tenant les baguettes par le côté olive, pour frapper avec le cul de la baguette, beaucoup des fans de jazz à l'époque, bien qu'emerveillés, le pensaient "primaire", en ont déduit qu'il sortait d'une hutte (voire d'une grotte) et qu'il ne savait pas lire une note de musique.
C'est une grosse erreur : Elvin est issu d'une famille de musiciens très prolifique (Hank Jones au piano, Thad Jones à la trompette), a fait son apprentissage de l'instrument à l'armée et auprès des batteurs qu'il croisait, d'une façon relativement académique pour l'époque. Il a été l'un des premiers à dire aux jeunes batteurs qu'il fallait apprendre la discipline de l'apprentissage et s'exercer plusieurs heures par jour.
- Elvin le batteur de Coltrane : c'est évidemment quand il a intégré le Quartet légendaire de Coltrane qu'il a été révélé au grand public, même s'il était déjà très estimé de beaucoup de musiciens.
Il a développé avec Coltrane son jeu si particulier, et une place à part dans le groupe. Elvin assure un swing d'enfer, mais ce qu'il joue est particulièrement dur à analyser. Non pas que l'on n'arrive pas bien à relever ce qu'il joue, mais le placement des coups est parfois ambigü, une phrase à la caisse claire peut sembler se décaler par rapport à la cymbale ride. Il joue beaucoup en solo avec des combinaisons de frisés aux mains et de grosse caisse, il n'utilise pas tellement le roulé pour phraser sur ses toms, mais utilise beaucoup et superbement le press roll sur la caisse claire. L'indépendance qui se cache derrière ce jeu -apparemment- brut est d'un haut niveau. Je dirai même que c'est une vraie indépendance, dans le sens où la cymbale vit sa vie propre, le charlé ponctue, les phrases à la main gauche ont leur chant propre, parfois décalé. Cela n'a rien à voir avec des exercices de coordination.
En résumé, Dante Agostini avait essayé d'écrire une page dans le style (Solo Elvin je crois), mais reconnaissait que c'était un échec et que la musique du jeu d'Elvin ne pouvait pas être mise sur papier. Alors que les solos dans le style de Buddy Rich s'y prêtent très bien.
Le tempo d'Elvin est élastique, c'est comme si Elvin sentait le tempo défiler de façon métronomique, mais jouait autour, accélérant et retardant certains coups et phrases, et jouant parfois les accents avec du retard (ce qui crée une tension qu'il soulage ensuite avec une cymbale très relax). Evidemment, le résultat est superbe et n'a rien à voir avec un débutant qui essaie de jouer un binaire mais n'est pas carré...
Pour moi, le jeu d'Elvin est simplement un moment de jubilation, de bien-être. Alors que d'autres parlent plus à l'esprit, écouter Elvin c'est d'abord une sensation, un ressenti physique, une façon très spéciale de faire swinguer la musique et de faire chanter l'instrument.
Pour l'avoir vu sur scène, je trouve que l'image que l'on a sous les yeux quand on le voit jouer est l'illustration de ce qu'on entend : Elvin se marre en jouant, il grogne de plaisir, et un échange avec les autres musiciens comme une discussion chaleureuse entre potes autour d'un verre, pas un débat scientifique ou philosophique.
L'homme et le jeu rayonnent de chaleur humaine...
Une petite sélection personnelle :
- John Coltrane : A Love Supreme, Afro Blue Impressions (Pablo Live), Crescent, Live at Birdland.
- Hank Jones : Plays the Music of Thad Jones
- Stefano di Battista : Stefano di Battista (yes arno!)
- Elvin Jones (et Richard Davis) "Heavy Sounds"
Dire qu'en lisant celui sur Tony, je me disais "tiens va falloir que je poste sur Elvin"...
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En deux mots courts, comme à mon habitude, Elvin c'est à la fois un jeu "terrien", sauvage et physique, mais c'est aussi (et on l'oublie souvent), un jeu très réfléchi, nuancé, et une très grande musicalité. Evidemment, comme tous les grands grands, il est identifiable dès les premières secondes
Comme l'a dit Géronimo, Paczinski lui consacre un centaine de page dans le Tome 3 de "Une histoire de la batterie Jazz", un tiers du bouquin. Les deux autres tiers échoient à Tony Williams et Jack de Johnette. Une super lecture!
Mais revenons à Elvin :
- Elvin le sauvage : quand on découvre Elvin, et a fortiori si on n'est pas batteur, il évoque par sa gestuelle, par la puissance de sa frappe l'aspect "primitif" (au sens premier, essentiel, des origines) des tambours africains. Comme il a été un des premiers à faire des solos en tenant les baguettes par le côté olive, pour frapper avec le cul de la baguette, beaucoup des fans de jazz à l'époque, bien qu'emerveillés, le pensaient "primaire", en ont déduit qu'il sortait d'une hutte (voire d'une grotte) et qu'il ne savait pas lire une note de musique.
C'est une grosse erreur : Elvin est issu d'une famille de musiciens très prolifique (Hank Jones au piano, Thad Jones à la trompette), a fait son apprentissage de l'instrument à l'armée et auprès des batteurs qu'il croisait, d'une façon relativement académique pour l'époque. Il a été l'un des premiers à dire aux jeunes batteurs qu'il fallait apprendre la discipline de l'apprentissage et s'exercer plusieurs heures par jour.
- Elvin le batteur de Coltrane : c'est évidemment quand il a intégré le Quartet légendaire de Coltrane qu'il a été révélé au grand public, même s'il était déjà très estimé de beaucoup de musiciens.
Il a développé avec Coltrane son jeu si particulier, et une place à part dans le groupe. Elvin assure un swing d'enfer, mais ce qu'il joue est particulièrement dur à analyser. Non pas que l'on n'arrive pas bien à relever ce qu'il joue, mais le placement des coups est parfois ambigü, une phrase à la caisse claire peut sembler se décaler par rapport à la cymbale ride. Il joue beaucoup en solo avec des combinaisons de frisés aux mains et de grosse caisse, il n'utilise pas tellement le roulé pour phraser sur ses toms, mais utilise beaucoup et superbement le press roll sur la caisse claire. L'indépendance qui se cache derrière ce jeu -apparemment- brut est d'un haut niveau. Je dirai même que c'est une vraie indépendance, dans le sens où la cymbale vit sa vie propre, le charlé ponctue, les phrases à la main gauche ont leur chant propre, parfois décalé. Cela n'a rien à voir avec des exercices de coordination.
En résumé, Dante Agostini avait essayé d'écrire une page dans le style (Solo Elvin je crois), mais reconnaissait que c'était un échec et que la musique du jeu d'Elvin ne pouvait pas être mise sur papier. Alors que les solos dans le style de Buddy Rich s'y prêtent très bien.
Le tempo d'Elvin est élastique, c'est comme si Elvin sentait le tempo défiler de façon métronomique, mais jouait autour, accélérant et retardant certains coups et phrases, et jouant parfois les accents avec du retard (ce qui crée une tension qu'il soulage ensuite avec une cymbale très relax). Evidemment, le résultat est superbe et n'a rien à voir avec un débutant qui essaie de jouer un binaire mais n'est pas carré...
Pour moi, le jeu d'Elvin est simplement un moment de jubilation, de bien-être. Alors que d'autres parlent plus à l'esprit, écouter Elvin c'est d'abord une sensation, un ressenti physique, une façon très spéciale de faire swinguer la musique et de faire chanter l'instrument.
Pour l'avoir vu sur scène, je trouve que l'image que l'on a sous les yeux quand on le voit jouer est l'illustration de ce qu'on entend : Elvin se marre en jouant, il grogne de plaisir, et un échange avec les autres musiciens comme une discussion chaleureuse entre potes autour d'un verre, pas un débat scientifique ou philosophique.
L'homme et le jeu rayonnent de chaleur humaine...
Une petite sélection personnelle :
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- Ouane, tou, fri, fore !
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- Inscription : mar. 31 janv. 2006, 14:34
- Localisation : Sud-Ouest !!!!
Arghh...
Moi non plus je n'avais pas vu ce post....
Dans Crescent, on peut noter l'extraordinnaire entrée "sur ride" de Elvin dans le morceau "Wise One"... un de ces grooves de cochon que même avec des années de pad, bin, tu poses les baguettes et tu réfléchis au toucher (si tu n'y avais pas réfléchi avant).
Merci LaurentTB657324126768, de cette ode à Elvin. Avec une lyre, tu pourrais nous la chanter, mais attention : les bardes se retrouvent souvent ligotés et baillonnés...
Moi non plus je n'avais pas vu ce post....
Dans Crescent, on peut noter l'extraordinnaire entrée "sur ride" de Elvin dans le morceau "Wise One"... un de ces grooves de cochon que même avec des années de pad, bin, tu poses les baguettes et tu réfléchis au toucher (si tu n'y avais pas réfléchi avant).
Merci LaurentTB657324126768, de cette ode à Elvin. Avec une lyre, tu pourrais nous la chanter, mais attention : les bardes se retrouvent souvent ligotés et baillonnés...
ding, ding-di-ding, ding-di-ding, ka-poum---poum-ka.
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- Localisation : marseille
Crescent est remarquable, aussi par sa qualité d'enregistrement qui permet d'entendre tout...lovesupreme2 a écrit :Arghh...
Moi non plus je n'avais pas vu ce post....
Dans Crescent, on peut noter l'extraordinnaire entrée "sur ride" de Elvin dans le morceau "Wise One"... un de ces grooves de cochon que même avec des années de pad, bin, tu poses les baguettes et tu réfléchis au toucher (si tu n'y avais pas réfléchi avant).
Merci LaurentTB657324126768, de cette ode à Elvin. Avec une lyre, tu pourrais nous la chanter, mais attention : les bardes se retrouvent souvent ligotés et baillonnés...
Je vais peut être demander à changer de libellé de pseudo, c'est vrai que laurentb2168798414168754 c'est pas super parlant
- lovesupreme2
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C'est vrai,
"Porsche 911"
"James Bond 001"
"Seb Super Mix 102"
Là, on voit de suite de quoi on parle...
Histoire de "garder la barre droite", il y a un album rare en vinyl mais réédité en cd il y a 4 ou 5 ans avec un Elvin très inspiré...
Tu connais peut-être, c'est un album du Jimmy Garrisson Sextet avec Elvin (et Mc Coy je crois) dont le titre est "Illumination" , chez Impulse, bien sûr. C'est un truc à écouter d'urgence : je crois qu'on ne devrait pas être condamné pour reproduction illicite et distribution gratuite de l'objet, tant la musique est essentielle. Et le sax baryton qui souffle dessus est énorme.
ça se trouve pas cher, dans les 12/13 euros.
"Porsche 911"
"James Bond 001"
"Seb Super Mix 102"
Là, on voit de suite de quoi on parle...
Histoire de "garder la barre droite", il y a un album rare en vinyl mais réédité en cd il y a 4 ou 5 ans avec un Elvin très inspiré...
Tu connais peut-être, c'est un album du Jimmy Garrisson Sextet avec Elvin (et Mc Coy je crois) dont le titre est "Illumination" , chez Impulse, bien sûr. C'est un truc à écouter d'urgence : je crois qu'on ne devrait pas être condamné pour reproduction illicite et distribution gratuite de l'objet, tant la musique est essentielle. Et le sax baryton qui souffle dessus est énorme.
ça se trouve pas cher, dans les 12/13 euros.
ding, ding-di-ding, ding-di-ding, ka-poum---poum-ka.
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Je ne connais pas! Inutile de dire que je vais me mettre en quête...lovesupreme2 a écrit :C'est vrai,
"Porsche 911"
"James Bond 001"
"Seb Super Mix 102"
Là, on voit de suite de quoi on parle...
Histoire de "garder la barre droite", il y a un album rare en vinyl mais réédité en cd il y a 4 ou 5 ans avec un Elvin très inspiré...
Tu connais peut-être, c'est un album du Jimmy Garrisson Sextet avec Elvin (et Mc Coy je crois) dont le titre est "Illumination" , chez Impulse, bien sûr. C'est un truc à écouter d'urgence : je crois qu'on ne devrait pas être condamné pour reproduction illicite et distribution gratuite de l'objet, tant la musique est essentielle. Et le sax baryton qui souffle dessus est énorme.
ça se trouve pas cher, dans les 12/13 euros.
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Re: Et Elvin, vous y avez pensé à Elvin Jones ???
Visiblement, personne n'y a pensé depuis la mois de....mars.
Font "i&&rghdtehdhsj&" ces d'jeuns, j'te jure. Même moi qui n'entrave
rien de chez ch'ti au jazzeu, il me l'a fait le coup du Elvin qui gromelle.
Oui, pour ceux qui l'ont pas pris en direct dans la tronche = trop tard.
New Morning un soir de M(bip). Le sax et le bassiste absents, remplacés au pied levé
par deux bon français de chez jazz pour jouer avec...le monstre.
Parce que c'est un vrai monstre : technique / musicalité
(Quoi derrière ce mot ?)
et surtout ce bruit, bizarre,obsédant qui suit tout son drumming...
au bout d'un moment, en approchant la scène, ô miracle
par SaintLudwigundSlingerland, c'est lui, il machouille, chante, râle
tout ce qu'il joue entre ses 47 dents immaculées
juste au-dessus de son pendentif pépite d'or en forme d'afrique.
Et ce, pendant deux heures. ( à la note prêt )
PS : remarque à l'attention des batteuses du fofo : Début de soirée,
les clients se réchauffent le gosier ; impatients, connaisseurs et moi.
Déboule une dame, japonaise toute en grâce. Elle s'assoit derrière le kit du dieu vivant,
nous envoie trois descentes de toms (à te faire revendre ta batterie le lendemain)
met un quart de tour de clef sur le tom médium et repart
Dieu arrive et joue - tout est réglé à la perfection.
Merci Madame Jones.
Font "i&&rghdtehdhsj&" ces d'jeuns, j'te jure. Même moi qui n'entrave
rien de chez ch'ti au jazzeu, il me l'a fait le coup du Elvin qui gromelle.
Oui, pour ceux qui l'ont pas pris en direct dans la tronche = trop tard.
New Morning un soir de M(bip). Le sax et le bassiste absents, remplacés au pied levé
par deux bon français de chez jazz pour jouer avec...le monstre.
Parce que c'est un vrai monstre : technique / musicalité
(Quoi derrière ce mot ?)
et surtout ce bruit, bizarre,obsédant qui suit tout son drumming...
au bout d'un moment, en approchant la scène, ô miracle
par SaintLudwigundSlingerland, c'est lui, il machouille, chante, râle
tout ce qu'il joue entre ses 47 dents immaculées
juste au-dessus de son pendentif pépite d'or en forme d'afrique.
Et ce, pendant deux heures. ( à la note prêt )
PS : remarque à l'attention des batteuses du fofo : Début de soirée,
les clients se réchauffent le gosier ; impatients, connaisseurs et moi.
Déboule une dame, japonaise toute en grâce. Elle s'assoit derrière le kit du dieu vivant,
nous envoie trois descentes de toms (à te faire revendre ta batterie le lendemain)
met un quart de tour de clef sur le tom médium et repart
Dieu arrive et joue - tout est réglé à la perfection.
Merci Madame Jones.
- krikou
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Re: Et Elvin, vous y avez pensé à Elvin Jones ???
J'avais juste mis ça:http://ladrummerie.com/viewtopic.php?f=22&t=30490
Y'a pas QUE Coltrane!
Y'a un fuckin groovy rythme d'Elvin Jones qui m'a toujours fait sauter au plafond J'lai en 45T :
http://www.youtube.com/watch?v=fjl3nlZEtWE (la compo est d'Elvin).
Je courre derrière ce truc
Y'a pas QUE Coltrane!
Y'a un fuckin groovy rythme d'Elvin Jones qui m'a toujours fait sauter au plafond J'lai en 45T :
http://www.youtube.com/watch?v=fjl3nlZEtWE (la compo est d'Elvin).
Je courre derrière ce truc
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Re: Et Elvin, vous y avez pensé à Elvin Jones ???
Bien sûr qu'il n'y a pas que Coltrane pour entendre du bon Elvin! Il y a tous les disques où Elvin joue.
Un super disque, à écouter en lisant l'analyse de G. Paczinski est "Live at the village Vanguard" de Sonny Rollins
Quand je vous aurai dit que c'est un trio qui joue : Rollins au ténor, Wilbur Ware à la grand-mère et Elvin à la batterie.... et puis personne d'autre, vous aurez compris l'importance du jeu d'Elvin dans ces plages...
Un super disque, à écouter en lisant l'analyse de G. Paczinski est "Live at the village Vanguard" de Sonny Rollins
Quand je vous aurai dit que c'est un trio qui joue : Rollins au ténor, Wilbur Ware à la grand-mère et Elvin à la batterie.... et puis personne d'autre, vous aurez compris l'importance du jeu d'Elvin dans ces plages...
- Jean-Michel
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Re: Une absence inexplicable....
C'est un peu la différence entre un bon et un mauvais batteur ça aussi.So What ? a écrit : Le tempo d'Elvin est élastique, c'est comme si Elvin sentait le tempo défiler de façon métronomique, mais jouait autour, accélérant et retardant certains coups et phrases, et jouant parfois les accents avec du retard (ce qui crée une tension qu'il soulage ensuite avec une cymbale très relax). Evidemment, le résultat est superbe et n'a rien à voir avec un débutant qui essaie de jouer un binaire mais n'est pas carré...
Le mauvais batteur quand il joue, c'est pas carré !
Alors que le bon batteur, quand il joue... bon, c'est pas carré non plus. Mais c'est pas pareil.