c'est grisant
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avec quelques coupures publicitaires, parce que ça donne soif, son machin;
![Evil or Very Mad :evil:](./images/smilies/icon_evil.gif)
le pire est déjà là, et sous de multiples formes: vulnérabilisation biologique, fonte des pôles, explosion démographique, désertification accélérée, déforestation galopante, pandémie nucléaire, destruction de la diversité du vivant, épuisement des ressources des océans: il y a un certain nombre de bonnes raisons pour continuer à percuter et pour vibrer devant les charmes de la convention obséques du Crédit Mutuel ou du dernier collant filé de Lady Gaga.mistersound a écrit : Cela sera-t-il suffisant pour éviter le pire ? Pas sûr...
Dommage, ça existe déjà Mme Marie Claude Tunouprendspourdesgrojambons.le Figaro a écrit :Le coût du futur site de stockage fut l'objet d'un bras de fer en 2010 entre l'Andra, son maître d'œuvre, et EDF, principal producteur de déchets, donc principal payeur. Une enveloppe de 15 milliards d'euros, exploitation de cent ans comprise, fut évoquée par l'Andra, mais des chiffres beaucoup plus élevés circulèrent -35 milliards-, déclenchant l'ire d'EDF. Aujourd'hui, la «conception industrielle du projet» est en cours. «Le chiffrage est un exercice très délicat», reconnaît Marie-Claude Dupuis, «pour une installation sans équivalent dans le monde, qui sera exploitée cent ans» avant d'être scellée.
mistersound a écrit :Soft - Vu sur arte (la nuit biensûr) ton reportage sur le site de stockage en Norvège![]()
et surtout les certitudes / incertitudes des chercheurs concepteurs = ahurissant !!
Depuis les années 1980, la France a choisi l’option enfouissement pour les plus dangereux d’entre eux, et c’est à BURE en Meuse / Haute-Marne que depuis 1999, le « laboratoire de recherches géologiques » soulève de nombreuses inquiétudes et oppositions. 2015 devrait donner le feu vert officiel à la construction du centre de stockage géologique.
Les déchets nucléaires représentent le pire casse-tête jamais posé à l’homme : nous devons arrêter au plus vite d’en produire. Faisons entendre notre refus de voir notre Terre se transformer en poubelle nucléaire.
Vivement l'avenirTous les géologues savent qu’il n’existe pas de bon site, bien étanche. A Bure par exemple, on prévoit de placer des colis métalliques de déchets Haute et Moyenne Activité, Vie Longue dans des argilites-marnes du Callovo-Oxfordien riches en pyrite : l’enveloppe métallique sera rapidement corrodée.
Des failles existent au voisinage de Bure, ……… susceptibles de rouvrir des trains de microfractures et diminuer l’étanchéité du site ; pourtant l’ANDRA fait silence sur l’activité sismique. ……
Il peut exister des sites moins mauvais que d’autres, au moins sur le court terme. Parmi ces derniers, les nucléocrates pensent, et parfois disent, que le meilleur est le site comportant le minimum d’opposants, indépendamment de ses qualités techniques (voir HUVELIN, MOUROT et GODINOT 1997 a et b ; MOUROT, 1997). La santé publique semble passer au second plan……
Réversibilité
L’assurance d’une réversibilité du « stockage » a été exigée au début par de nombreux élus, sans réponse vraiment négative de l’ANDRA, avant choix du site, comme condition d’acceptation d’un « laboratoire » à Bure, mais ce dernier s’est révélé n’être qu’un cheval de Troie.
Un stockage n’est techniquement possible qu’en surface ou en sub-surface et déjà sur le moyen terme, il est beaucoup plus coûteux (surveillance, entretien,…) ; en profondeur il n’existera que des enfouissements
…La taille et le poids des colis, leur manutention (robots), la précision du stockage dans les épis et la nécessité d’un scellement immédiat, excluent toute réversibilité et d’ailleurs, pourquoi « stocker » si profond, que de laisser les colis en sub-surface ? …… contamination rapide des nappes sur le court terme, voire explosion souterraine. Devant ces types de dommages, un stockage en sub-surface est contrôlable, mais un enfouissement ne l’est plus.………le principe de précaution, vu l’absence de réversibilité, est totalement délaissé.