Relevés complexes détaillés (jazz/fusion/funk/metal)

Parlez ici des exercices, techniques pour les batteurs de tous niveaux et des partitions en tous genres
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Geronimo
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Re: Bien dit !

Message par Geronimo »

soft a écrit :...perso pour dépanner le Joss j'ai filé un cours à un de ses gamins d'une dizaine d'années complètement à l'ouest: au bout de deux ans d'instrument il allait au cours comme on va aux chiottes: n'importe quoi très vite n'importe comment; pulsation=0, topographie de l'instrument=0, différenciation des timbres=0, différenciation des hauteurs=0, différentiation des niveaux sonores= peanuts; capacité à repèrer un motif répétitif simple (Guess which one?) =0, aptitude à décoder un message oral simplissime=0, bonne volonté=150%

j'aurais bien aimé me le cramponner plus de 3/4 d'heures, ce petit salopiot (juste le temps qu'il m'a fallu pour checker l'ampleur de ce Fukushibyl percussif), qu'on discute un peu de choses sérieuses :mrgreen:

Ah ben tiens, justement: le Joss! j'étais en train de parler de ton glution de Lussac-les-Châteaux: pas un cadeau, le mimile; :?

"Soso" comme "sophiste", ça me va comme un gland :rock: :rock:

Hahaha, je savais que ça te traumatiserait à l'époque, mais je pensais pas que ça te traumatiserait si longtemps, je t'assure, vraiment j'pensais pas :lol:
Faut avouer, gentil, mais un vrai cas c'uilà... et encore avec "Fukushibyl percussif" tu restes poli... :mrgreen:

Bon ben maintenant j't'appellerai Soso alors :cocktail:

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vavou
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Re: Relevés complexes détaillés (jazz/fusion/funk/metal)

Message par vavou »

j'ai beaucoup aimé le travail d'un Steve Holmes
cette espèce des groove, qui passe par de la masse sonore, des glissements métriques pleins d'illusions, et quelques éructations rythmiques improbables, inconnue de ma galaxie me plaise.

mais comment qui fait tout ça :shock:

merci.
sinon je viens de faire une expérience : j'ai écouté Gojira, j'ai pas compris au début les 5 les 3 ?
je pensais qu'il s'agissait de quintolets et de triolets...mais non, ce sont bien des pauv' doubles croches toutes bêtes...
Cofolan, tu as juste voulu montrer une liaison de phrasé expressif. C'est ça ?

dis moi oui, sinon j'ai rien compris à cette musique.
bon marrant comme manière de jouer....

Si tu peux me dire un peu ce que sont les tenants et objectifs de ce relevé. Ou sont les difficultés ?
c'est la régularité des frappes ?
régularité des nuances, et régularité du tempo ?

Colafan

Des groupes, rien que des groupes

Message par Colafan »

je pensais qu'il s'agissait de quintolets et de triolets...mais non, ce sont bien des pauv' doubles croches toutes bêtes...
Cofolan, tu as juste voulu montrer une liaison de phrasé expressif. C'est ça ?
En fait, ce ne sont que des groupes de notes qui se répètent à l'identique et créent une espèce de tension permanente par rapport à la pulse à la noire soulignée par la ride.
Les groupes de 5 : 3 doubles à la grosse caisse, 1 double à la caisse claire, 1 quart de soupir
Les groupes de 3 : 2 doubles à la grosse caisse, 1 double à la caisse claire

On mélange tout ça en créant des cycles de durées différentes : 5/5/5/3/3/3 et 5/5/5/3/3
On obtient alors ce gros bordel à la métrique et carrure improbables, qui a l'intérêt de faire travailler la polymétrie, l'indépendance et la régularité dans le son et la frappe, vu que ça reste du metal.
j'ai beaucoup aimé le travail d'un Steve Holmes
cette espèce des groove, qui passe par de la masse sonore, des glissements métriques pleins d'illusions, et quelques éructations rythmiques improbables, inconnue de ma galaxie me plaise.

mais comment qui fait tout ça
J'aime beaucoup aussi !
Comment il fait ? Bah il est à fond dans Vinnie (ce qui aide pour les phrasés étranges), a pris des cours au MIT (ou PIT, je sais plus) et a même pris quelques cours avec Weckl. Il se consacre à un groupe de fusion/jazz/prog aussi, mais c'est parfois assez indigeste.



Il m'est régulièrement arrivé ce genre de choses lorsque je me tapais mes 10h de drums par jour
Idem Josselin, ça me faisait ça quand je bossais la double-pédale. Parfois, j'envoyais des trucs improbables à des tempi élevés et parfois j'étais complètement à coté, à un point tel que je ne maîtrisais plus rien du tout, ce qui me bloquait psychologiquement et me faisait redouter certaines répètes et concerts.
Et puis un jour j'ai envoyé bouler en disant "au fond, rien à fout', y'a d'autres trucs à faire et bosser..." et de là tout a été plus simple. Ca venait comme ça venait et généralement, de façon plus propre que quand je ne bossais que ça. J'ai pris conscience à cette époque du coté néfaste de la saturation mentale. Quand le cerveau dit "stop", il faut être à l'écoute car il n y a rien de plus improductif que de s'obstiner sur les mêmes trucs.
Un gros :+1!: pour ton post du coup (comme celui de Soft).

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